Chercheurs de connaissances spirituelles – Maladies physiques et mentales – Exigences spirituelles

Thème : Transfert d’énergie physique en énergie spirituelle. Pendant la transition, l’élève est susceptible de tomber malade. Des dépressions émotionnelles et des souffrances sont attendues au début. Choisir d’ignorer les efforts passés pour se concentrer sur l’amélioration spirituelle.

Référence : Escalier vers la liberté – Pg. 21

Il est d’une importance primordiale que les chercheurs de la connaissance spirituelle doivent se préparer à la fois physiquement et mentalement pour le voyage qu’ils doivent entreprendre.
La route est longue et le chemin ardu. Le travail spirituel demande de grandes exigences sur le physique en raison du fait que pour gagner ou recevoir de la spiritualité, un échange doit être fait en fonction de la puissance vitale qui est liée au corps. Un échange signifie que, pour recevoir, il est nécessaire de donner. La réception de la bénédiction spirituelle implique que le récepteur donne une certaine partie de sa puissance physique, la puissance qui devrait normalement être utilisée pour soutenir et régénérer le corps.

Le pouvoir, une fois donné, est perdu au moins pour un certain temps et cela laisse un vide en termes de pouvoir. Le vide est rempli de spiritualité. La puissance spirituelle, une fois reçue, équivaut à la puissance physique perdue et rétablit l’équilibre dans un sens physique. La spiritualité de l’individu a, bien sûr, augmenté par ce degré par lequel le pouvoir spirituel a été absorbé. Cependant, le point de danger est pendant la période où l’énergie a été donnée et le corps a été épuisé, attendant l’accomplissement du Saint-Esprit. Dans de tels moments, la personne concernée est dans un état de condition faible et est ouverte à toutes sortes de maladies et infections qui peuvent s’installer pendant de telles périodes.

Il est conseillé à l’étudiant des mystères de la vie seulement d’aspirer à recevoir le pouvoir spirituel quand il se sent en forme et bien et quand le sommeil et le repos peuvent être gagnés à volonté. Si, pendant le long voyage vers la perfection, une personne incarnée tente de se perfectionner et pourtant fait toujours la même demande qu’elle exige normalement de son corps et que son environnement fait, il y a un vrai danger que le corps devient surchargé et de grave maladie et même la mort du corps se produisent. Le conseil donné à l’étudiant est de planifier ses voyages en étapes et d’écouter les diktats de son corps pour qu’il ne se fatigue pas. C’est ainsi que beaucoup qui ont fait de grands progrès au cours de leurs incarnations terrestres ont vu leur force vitale raccourcie.

C’est malheureux quand cela se produit car il y a beaucoup à gagner par une incarnation terrestre, un fait souvent réalisé qu’une fois cette incarnation terminée. Il est triste de l’abréger par un surmenage qui, dans une certaine mesure, va à l’encontre de l’objectif de tenter le voyage. Cependant, après avoir énoncé les dangers sur le chemin, les récompenses seront prises en compte et elles sont nombreuses. Telle est la valeur des bénédictions accumulées en ayant réalisé certains progrès en cours de route et que tout effort fait pour atteindre cet objectif en vaut la peine. Les bénédictions, tandis qu’elles-mêmes prises individuellement peuvent paraître insignifiantes, sont pourtant vitales et de merveilleuses progressions vers la perfection.

Les étapes peuvent être appréciées avec une rétrospection et sont perceptibles en ce que les problèmes que l’on soit liés avec partiront graduellement et auront une diminution progressive en proportion aux leçons envoyées par le Tout-Puissant pour l’amélioration du destinataire. La tranquillité d’esprit est un complément au progrès et enfin à la béatitude. Un état d’unité est atteint. Il n’y a aucun désir pour échapper aux réalités perçues de la vie comme il sont avec des états renforcés induits par la drogue. En effet, l’implication dans les aspects de la vie, pertinents pour les besoins progressifs de l’élève, est essentielle pour la réalisation de ces objectifs. Il ne peut y avoir progrès sans sacrifices et le sacrifice spirituel n’est pas le meurtre d’un animal innocent ni boire du vin ou manger du pain. Le sacrifice implique que l’individu doit être amené à l’autel et devrait souffrir. La souffrance, qui est presque toujours sous la forme de service rendu à Dieu manifesté dans l’homme, résulte en une récompense faite par Dieu à travers l’acceptation du sacrifice. La récompense, bien sûr, a été mentionné précédemment. Ainsi, le service en toute manière, forme ou moyen est considérée comme une partie nécessaire du chemin spirituel.

Certaines factions tenteraient d’atteindre la perfection par un retrait total de la vie. Ce chemin à ses adhérents et l’acte de retrait est, en soi, une lourde pénalité à payer pour les récompenses gagnées car il n’est pas naturel pour les humains de vivre en solitaire et le sacrifice est récompensé par l’octroi de bénédictions. Cependant, on sent que le chemin est plutôt une manière négative et passive, peut-être pas propice à l’avancement de la race humaine sur Terre et donc peut-être pas à considérer comme le chemin le plus approprié pour la grande majorité à suivre.

Une voie plus prometteuse pour l’avenir serait l’implication totale dans les aspects de la vie choisis par Dieu pour cet individu là où cet individu serait le plus apte à servir et serait le plus apte à bénéficier par service. Le service rendu pour avantage de profit financier n’apporte aucune récompense. Service effectué pour Dieu, même récompensé financièrement, est accepté par Dieu et confère la bénédiction sur le travailleur. Ainsi, le conseil donné à tout individu contemplant la progression vers la perfection serait de rechercher la direction du Dieu Tout-Puissant pour obtenir une arène (chemin de vie) de service approprié et, une fois que cela a été atteint, de se consacrer ardemment à servir l’humanité dans cette arène au meilleur de ses aptitudes et d’être assuré que ce travail sera accepté comme sacrifice sur l’autel du service pour Dieu. Ses bénédictions suivront en temps voulu.

À la même mesure du service devrait venir la dévotion. La dévotion implique que l’individu se soumet lui-même à un être supérieur et reconnaît que cet être est capable de recevoir cette dévotion et est capable de conférer des bénédictions au dévot comme une récompense pour la dévotion donnée. Le processus est un double. C’est un don du dévot au Dévoué et une réception par le dévot. Ce qui est donné dans une période de dévotion est, en fait, la puissance qui aurait normalement été utilisée pour alimenter les feux de la personnalité et de l’ego, le pouvoir qui aurait été utilisé pour renforcer les liens aux attachements de la terre. Ayant donné ce pouvoir au Tout-Puissant, le donneur reçoit, en retour, une puissance spirituelle qui élève et renforce le concept spirituel de l’individu. Ainsi, la matière générale a été transmutée en or spirituel.

Ce processus est vital pour l’individu concerné. Son avenir à tous égards dépend du changement qui se produit. Si la dévotion n’est pas pratiquée comme un rituel quotidien, alors tout autre activité spirituelle entreprise serait nuisible à cet individu. Le travail spirituel exige ce que seulement le pouvoir spirituel peut satisfaire. Le pouvoir spirituel est suffisant pour transporter le voyageur au long du chemin vers la perfection. Il faut donc souligner que des périodes régulières de dévotion sont nécessaires et doivent devenir une routine quotidienne pour le disciple de Dieu. Il faut également insister sur la nécessité de considérer le corps physique à de tels moments et le soin apporté à minimiser la fatigue physique et émotionnelle au fois mentionnés précédemment lorsque le corps a abandonné une certaine partie de sa puissance physique et n’a pas encore été remplacé par pure puissance spirituelle.

Il faut aussi tenir compte de sa stabilité émotionnelle à ces moments-là. Les turbulences créées dans la pensée pendant les premiers efforts vers la perfection sont grandes. La stabilité, bien que ténue, est atteinte par compromis par la plupart des individus avant de ressentir le besoin de trouver Dieu et, une fois les nouvelles routines fermement établies, la stabilité revient une fois de plus. Pendant les périodes initiales d’effort spirituel, des changements radicaux sont apportés dans la personnalité qui provoque beaucoup de turbulences et de malaise émotionnel. En effet, il n’est pas rare que les gens fassent l’expérience d’une dépression émotionnelle à de tels moments. Cela ne devrait cependant pas se produire si le chemin est suivi avec soin, en considérant toujours les sensations du corps. Le traumatisme émotionnel est cependant une condition préalable à recevoir la bénédiction spirituelle et l’étudiant devrait être prêt à en faire l’expérience dans une certaine mesure et ajuster son travail, ses routines de dévotion, afin que les changements arrivent lentement et sans drame.

Faire le point sur les informations transmises jusqu’à présent et assimiler cette information dans le subconscient provoquera des changements dans la personnalité de l’étudiant. Ces changements, bien que subtils, commenceront à permettre un processus d’expansion de la pensée à se produire, dont les résultats seront le fruit de l’inventivité et un processus de créativité qui sera révélateur des débuts de la sagesse. Sagesse est un mot souvent utilisé par des individus où le mot correct serait rusé. La vraie sagesse ne s’acquiert pas uniquement par l’expérience de la vie et il n’est pas non plus atteint par la connaissance académique. Le pouvoir, une fois acquis, n’apporte pas la sagesse comme une servante.

La sagesse est un processus de fusion de l’expérience terrestre avec la croissance de l’âme. Le résultat de cette activité est de créer une personne qui a la capacité de prendre des décisions et d’agir sur celles-ci pour influencer les autres, pas pour un gain financier, politique ou théologique, mais pour agir d’une manière qui implique la piété transposée dans un environnement terrestre. De telles actions ne sont pas colorées par l’égoïsme mais sont la quintessence de l’altruisme modelé sur la réalité. Peu de décisions prises dans le monde aujourd’hui ou dans le passé utilisent de tels critères comme processus d’action, et peu d’individus pourrait vraiment être appelé sage. Cependant, comme avec tous les dons de l’esprit, la sagesse est ouverte à tous. L’intelligence, bien qu’importante, est secondaire à la croissance spirituelle et c’est la croissance spirituelle qui décide de la sagesse d’une personne. Le processus d’acquisition est long et nécessite une application assidue par l’élève avant qu’il ne soit remis à sa garde, mais, comme tous les dons de l’esprit, il vaut la peine d’être acquis et dès que possible.

Les manifestations de la perfection sont telles qu’elles ne laissent aucun doute pour le disciple que la perfection est en train d’être atteint. Pour qu’il n’y ait aucun doute dans le cœur et la pensée de l’enquêteur quant à son progrès le long du chemin, on place certains jalons pour le guider, pour lui rappeler les distances parcourues et pour avertir que le voyageur n’est pas arrivé à destination. Le passé est parsemé des débris des efforts passés et doit être examiné avec beaucoup de prudence. Les efforts du passé, alors qu’ils étaient eux-mêmes précieux à l’époque, n’ont aucun rapport avec ce qui sera nécessaire dans l’avenir et devrait être laissé sur le chemin, évité, avec le visage toujours tourné vers la lumière, les yeux seulement sur le but. Les disciplines pertinentes pour les exercices d’aujourd’hui ne s’appliquent pas nécessairement demain, car l’étudiant s’éloigne de la terre de Maya et s’approche plus près dans la réalité, de sorte que les règles régissant ses actions au sein de ces sphères changent.

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